de grande information !!!
Parc Duden : le pubis rasé !
(03/10/2007)
Ceux qui ont trouvé les restes humains ajoutent des détails qui rendent encore plus troublante l'affaire des mangas
BRUXELLES La zone du sexe était dépourvue de pilosité. Rasée ? Plutôt épilée ? Ceux-là mêmes qui ont effectué la macabre découverte vendredi passé dans le parc forestois sont incapables de le préciser, mais il est certain que le pubis, sur le tronc inférieur, était glabre.
Ce détail anatomique, un de plus, rend encore plus particulière l'affaire des morceaux dépecés du parc Duden, sur lesquels la police judiciaire fédérale enquête depuis quatre jours avec la police Midi.
Le Bruxellois qui a trouvé les trois morceaux s'est confié à La Dernière Heure-Les Sports. Nous publions son témoignage. B. confirme que les feuilles de papier sur lesquelles étaient inscrits les fameux messages inspirés d'un manga japonais se trouvaient près des cuisses.
Ensuite, si le parc Duden est un lieu où il est facile de dissimuler des restes macabres, ceux-ci étaient disposés entre deux bancs; difficile de passer à leur hauteur sans remarquer leur présence. Non seulement la pilosité pubienne manquait, mais les cuisses étaient également dépourvues de poils : pour prendre une image, des "cuisses de coureur cycliste".
Quant aux feuilles de papier, elles portaient l'une et l'autre le même message japonais en lettres capitales, Watashi Wa Kira dess, écrit sur des feuilles quadrillées de format A4, provenant sans doute d'un bloc de 100. Les couleurs utilisées étaient différentes, rouge et jaune. Un graphologue est certainement déjà en train de comparer les écritures.
B., 64 ans, descendait le parc Duden en empruntant ce sentier "pour la première fois".
"Les morceaux , dit-il, se trouvaient entre les deux bancs. J'ai eu un doute et c'est la raison pour laquelle j'ai fait appel à un passant, A., qui habite de l'autre côté du parc. Un troisième, Youssef, est arrivé."
Quand nous l'interrogeons, B. certifie qu'il n'a croisé personne d'autre sur le sentier. Les restes, en tout cas, ne devaient pas se trouver là depuis très longtemps.
"Les feuilles de papier se trouvaient à quelques centimètres des cuisses. Je sortais faire une course chez le poissonnier. À un moment, à force d'observer ce que je voyais, je dois dire que je me suis senti mal; j'ai vomi. Le demi-tronc était coupé jusqu'à la colonne vertébrale. Les cuisses étaient coupées sans les genoux. Au départ, je n'ai touché à rien. Le demi-tronc était sur la partie sexuelle : on voyait les fesses. Je n'ai remarqué personne dans le parc [...] En rentrant, j'ai jeté mon poisson. Et je n'ai pas dormi de la nuit."
Pour avoir lu les six premiers épisodes (parus chez Dargaud, le dernier la semaine passée) du manga Death Note (en fait, l'histoire d'un jeune justicier, NdlR), celle-ci, bien que violente, ne représente nulle part de corps dépecé.
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nouvelles révélations
BRUXELLES Immédiatement près des restes humains du parc Duden, un bas-ventre et deux cuisses découverts par des promeneurs le 28 septembre 2007 dans le haut d'un parc de Forest, les policiers avaient constaté la présence de deux feuillets sur lesquels était écrit, en lettres capitales, Watashi wa Kira dess , qui veut dire : "Je suis Kira ", la première phrase d'un manga (bandes dessinées nippone) d'une série culte, Death Note , déjà douze volumes parus au Japon, dont huit traduits en français. Six mois après, les restes ne sont pas identifiés. Selon nos infos, ceux-ci ne correspondent à aucun ADN judiciaire connu de l'Institut national criminalistique.
À ce stade, l'homme auquel appartenaient les morceaux est un Caucasien (Européen) dont on connaît très approximativement l'âge et la taille, et qui était en vie quelques jours au plus avant le 28 septembre.
L'idée d'un cadavre provenant d'un frigo n'est plus privilégiée. En revanche, des éléments qui n'avaient pas été révélés sont à présent divulgués par les policiers, qui confirment encore mieux l'incroyable mais très macabre jeu de piste.
En effet, au départ de l'endroit - très visible, ils ne cherchaient vraiment pas à les cacher - où ils ont déposé les cuisses et le demi-tronc inférieur, le ou les auteurs ont tracé une piste, de 45 mètres, qui grimpe vers le talus du parc touchant à l'avenue Gabriel Fauré. Pour ce faire, ils ont utilisé - on reste au Japon ! - du... riz.
Au bout de la piste, ils ont tracé, dans l'herbe et la boue, un dessin, qui a pu être reconstitué. À la police, certains y voient l'esquisse stylisée de l'entrée d'un temple.
D'autres y voient plutôt un idéogramme d'écriture japonaise, et c'est l'interprétation actuelle de la police judiciaire fédérale. Selon celle-ci, l'idéogramme pourrait signifier higuchi atsuko, ce qui, en français, se traduirait par "combattant, soldat" .
L'affaire est sans précédent en Belgique, sans doute même sur la planète, comme nous le confirme notre confrère Koya Ozeki, du Yomiuri Shimbun, le quotidien le plus diffusé au monde (14,2 millions d'exemplaires !). Un témoignage ? Toute information peut être communiquée au 0800/91.119 de la Polfed. Selon la police, les morceaux de cadavre les plus lourds pesaient plus de 20 kilos : il fallait un véhicule. Les éléments ont manqué au légiste pour déterminer la cause du décès - pas forcément criminelle. Après six mois, aucun lien n'a pu être fait avec une personne entre-temps signalée disparue. On ne s'est pas servi du reste, tête, bras, jambes... pour la suite du puzzle. Les morceaux du parc Duden étaient glabres, dépourvus de pilosité, y compris la partie sexuelle intacte. Pas de vêtement. Aucun signe distinctif (tatouages, etc.).
Des indices peut-être trompeurs font en tout cas penser à l'intervention de deux personnes. Deux feuilles de papier ont été trouvées, du même format A4 mais issues de blocs différents. Ensuite, les scripteurs ont utilisé deux feutres et les graphologues n'excluent pas des écritures différentes, ainsi dans la façon d'écrire le R en lettre capitale.
La piste des grains de riz conduit à cet idéogramme où les policiers, en le simplifiant à l'extrême, n'ont retenu que quatre traits (pour arriver à la signification higuchi atsuko = combattant, guerrier ), alors qu'une analyse plus fine fait apparaître au moins deux boucles que les policiers pourraient avoir négligées, et conduisent à un autre idéogramme et à une autre signification.
Spécialiste manga de la DH, Laurent Bothy suggère l'idéogramme (à 7 traits et 62 clés) "kai" dont la signification : "admonester", "réprimander" suggère l'idée de "vengeance" , très présente dans la série manga Death Note .
Le mystère est entier. L'enquête se poursuit activement.
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BRUXELLES Carine Hutsebaut est l'une des très rares - avec l'Uccloise Danièle Zucker engagée dans l'affaire des Tueries - profileuses belges formées aux États-Unis à l'école du FBI.
Carine Hutsebaut, contactée hier en Espagne, publie, aux Éditions de l'Arbre, un ouvrage étonnant Entretiens avec une profileuse que vous trouverez en librairie.
Pour la DH, la profileuse, qui ne dispose que des articles de presse et n'a pas accès au dossier, tire des conclusions sur l'affaire des Mangas, ces restes trouvés en septembre 2007 dans le Parc Duden à Forest, avec des références claires à une bande dessinée japonaise et une piste incroyable de grains de riz aboutissant à 50 mètres à un possible signe d'écriture japonaise.
Pour Carine Hutsebaut, la police "n'en a pas fini avec cette affaire" : que ce soit le fait d'homme(s) ou de femme(s), "cette ou ces personnes referont parler d'elles mais ce sera après une période de refroidissement de quelques mois, le temps pour elle(s) de vivre le fantasme jusqu'au bout".
Un fantasme dans lequel la profileuse trouve des connotations sexuelles fortes, des signes clairs d'homosexualité y compris au niveau de la victime.
Dans la mesure où celle-ci n'est toujours pas identifiée après sept mois, Carine Hutsebaut encourage les enquêteurs à explorer la piste d'une victime (homme) liée aux milieux de la prostitution. Avec, très présente aussi, cette idée de vengeance, de "quelqu'un qui a cherché à brusquer le système et affirmer son désir de nettoyer la société". Plutôt jeune(s) et qui devai (en) t se trouver pas loin du parc Duden pour jouir visuellement de l'effet qu'allait déclencher la trouvaille des restes humains dépecés.
Pour autant, Carine Hutsebaut ne peut exclure deux femmes associées, par exemple victimes de viols.
Aucun doute, en tout cas, que le fait de heurter le système fait partie du message. "Sinon, on les aurait cachés. Or, les restes étaient exposés de façon à être trouvés très vite".
Le choix des morceaux n'est pas innocent : deux cuisses et le bas-ventre, "trois références sexuelles et même plutôt homosexuelles, vu la position des fesses."
La profileuse ajoute une connotation supplémentaire de pouvoir, claire à ses yeux dès lors que le pubis de la victime était dépourvu de poils.
Rasé ou plutôt épilé ? Pour Mme Hutsebaut qui l'ignore (la presse ne l'a pas précisé), c'est un détail capital.
Sur les deux lettres trouvées près des morceaux, les mots Je suis kira sont en capitales : selon la profileuse, une manière de "hurler son message".
Manga et absence de poils pubiens, "pratique à la mode chez les jeunes adultes", renvoient plus à la tranche 20/45 ans que 45/70. Les mots sont en couleurs : selon la profileuse, le rouge indique la rage et la passion, le jaune l'envie et la jalousie.
Le choix de la partie supérieure du Parc Duden - habitat bourgeois - n'est pas davantage innocent : Carine Hutsebaut encourage les enquêteurs à s'intéresser aux Asiatiques, aux Japonais du quartier, à quelqu'un qui depuis son véhicule ou son appartement pouvait observer l'effervescence, "le moment pour lui où le jeu commençait" .
Elle ose un parallèle avec une affaire terrible de cannibalisme à Paris des années 1980, l'affaire Sagawa, meurtrier japonais cannibale de sa victime étudiante hollandaise et pourtant accueilli presque en héros à son retour au Japon. "En tout cas, quelqu'un d'impulsif, en recherche d'identité sur sa sexualité, en souffrance au niveau de ses structures mentales, avec un message qu'il remue depuis longtemps, message sans doute relatif à l'homosexualité, qu'il adresse peut-être inconsciemment à son père. Quelqu'un qui veut être entendu, écouté et reconnu; nage dans le symbolique mais n'en est pas moins très organisé au niveau de l'exécution. Qui vit dans l'environnement direct et recommencera, c'est clair, après la période classique de refroidissement, souvent de l'ordre de 18 mois".
Et ses questions posées aux enquêteurs, comme celle de savoir si les restes étaient lavés, ce qui serait alors une marque de respect pour la victime.
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Manga : une joggeuse témoigne
(20/10/2007)
Pour l'enquête, les mangas sont liés
FOREST Un couteau a été trouvé au parc Duden près de l'endroit où des restes dépecés ont été découverts le 28 septembre dernier dans le parc bruxellois. Malgré les appels à témoins, la police n'a recueilli qu'un seul témoignage, celui d'une joggeuse, et ce témoignage rend perplexe.
Quant à l'enquête, elle ne doute plus du fait que la phrase tirée d'un manga japonais parvenu en Europe, et racontant l'histoire d'un jeune justicier, ait été laissée dans un but précis. C'est une certitude qui s'appuie sur des constatations matérielles : l'époque à laquelle furent déposés les morceaux dépecés, 2 cuisses et 1 bassin scié à hauteur du nombril, est compatible avec celle à laquelle furent déposées les deux feuilles de papier sur lesquelles on avait écrit watashi wa kira dess , en fait très peu de temps avant la trouvaille : le vent n'avait pas encore eu le temps de déposer des feuilles mortes; les premières mouches arrivaient et "c'était frais". L es premières lividités apparaissaient à peine. Les policiers ont vu les chairs qui bleuissaient seulement.
Enfin, l'implication d'au moins 2 personnes n'est pas exclue. Deux feutres, un rouge et un vert, ont servi à écrire la phrase sur deux feuilles A4 provenant de deux blocs différents, du ligné et du quadrillé. Enfin, l'autopsie n'écarte pas que les restes sortaient d'un séjour de plus ou moins longue durée à l'intérieur d'un surgélateur. Le pubis était rasé et le bassin, posé sur la face avant, exposait les fesses.
Tête blonde
La joggeuse du parc Duden a beaucoup hésité : dix jours, avant de parler à la police. Chacun en pensera ce qu'il veut mais le témoignage a ceci de particulier qu'il est, pour l'instant, le seul.
Elle a 27 ans. C'était, dit-elle, avant le 28 septembre. Elle traversait le parc. Une première fois, la sportive arrivait à hauteur de la maison de jardinier abandonnée qui se trouve à mi-hauteur du parc, quand elle a cru voir la tête d'un homme couché près de l'appentis construit en tôles ondulées à droite de la maisonnette. Elle se souvient de la tête. Perdue dans ses pensées, elle a pensé à quelqu'un qui dormait, même si la météo et l'endroit ne s'y prêtaient pas, et a poursuivi son jogging. Le lendemain, le corps n'avait pas bougé. Et la tête était blonde. Toujours perdue dans ses pensées, elle a supposé que son imagination lui jouait un tour. Il faut savoir que notre témoin, une Bruxelloise, travaille pour le cinéma et est une spécialiste des effets spéciaux. Ce n'est qu'en apprenant que des restes avaient été trouvés à 200 mètres de là, qu'elle a fait le rapprochement. Un mystère de plus. Car tant de promeneurs et leurs chiens utilisent le parc Duden qu'il est difficile d'imaginer qu'un corps y soit resté 24 heures.
Précision concernant le couteau : il a été trouvé sous des feuilles mortes, vraiment tout près des paquets de chair, près du muret.
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Depuis hier, deux équipes de télé japonaises assaillent le parquet et les journalistes de Bruxelles, raconte 7sur7.be. L'objet de leur curiosité : le tronc et les deux cuisses d'homme, qu'un passant découverts vendredi dernier dans une allée du parc Duden dans le sud de Bruxelles.
Depuis lundi, on soupçonne que c'est l'oeuvre du "tueur au manga" : à côté de ces restes macabres se trouvaient deux lettres en japonais signées d'une phrase culte d'une célèbre manga : "Je suis Kira."
La grande prudence du procureur
"Il est donc encore trop tôt pour parler de meurtre. Il n'est même pas certain que ces morceaux de papier ont quelque chose à voir avec le corps", a insisté jeudi Jos Colpin, porte-parole du parquet.
Une blague morbide ?
"Il est possible que les restes humains soient restés un certain temps dans un surgélateur. On ne sait non plus encore rien sur la cause de la mort.", a ajouté M. Colpin.
"On peut tout imaginer, même une blague d'étudiants en médecine, même s'il faudrait être fameusement taré pour sortir un corps", estime Gilbert Dupont, journaliste à la Dernière Heure, qui reçoit aussi des appels du Japon.
Des détails troublants
Le pubis du demi-tronc était rasé, ou épilé, a raconté hier B., le Bruxellois de 64 ans qui a découvert les restes. Les cuisses aussi, "comme celles d'un cycliste." Le tronc était placé les fesses vers le haut.
Les morceaux de corps n'étaient pas vraiment cachés, estime La Dernière Heure. Et ils n'auraient été déposés que quelques heures avant leur découverte.
Les signatures tirées d'un manga
Sur chacune des deux feuilles de papier, le même message, écrit en japonais et en lettres capitales : la phrase "Watashi Wa Kira dess", qui signifie "Je suis Kira". C'est une phrase de "Death Note" (Lettre de mort).
L'une des signatures était écrite en rouge, l'autre en jaune. Un graphologue les étudie en ce moment.
Comme dans la BD ?
Cette BD, parue en France et en Belgique chez l'éditeur Dargaud, raconte l'histoire d'un justicier - Kira -, qui élimine les criminels en écrivant leur nom sur une liste, ce qui entraîne leur mort.
Mais il n'y a nulle part trace de corps dépecés dans les six premiers tomes, précise le journaliste de la Dernière Heure, Gilbert Dupont, joint au téléphone, et qui se fait déjà "appeler comme jamais" par des médias
japonais.
Nous en somme au même stade en se moment !
c'est informations sont très importante near pourrais tu faire une conclusion sur tout cela !
MERCI